Pourquoi exercer en libéral ? Partie 2/2

De nombreux facteurs expliquent la fascination que semble exercer le libéral sur les soignants. Et parmi ceux-ci se trouvent indubitablement la volonté de s’extraire du carcan de l’hôpital et d’échapper aux multiples tâches administratives …

Eviter le malaise à l’hôpital.

Voilà qui n’est plus à démontrer : le monde de l’hôpital répugne de plus en plus à beaucoup de soignants. L’on en veut du reste pour preuve la myriade de grèves qui émaillent leur quotidien et l’exposition de leurs revendications sur les réseaux sociaux. Celles-ci sont en effet nombreuses et peuvent se résumer aisément : trop peu de soignants pour une masse de patients toujours grandissante. Et cela impacte considérablement cette profession pourtant essentielle. D’une part parce que les heures de travail sont pratiquement sans fin. D’autre part parce que cette activité pourtant profondément humaine devient finalement similaire à un travail en usine : trop peu de temps à accorder à toujours plus de patients. Or, ce simple fait contribue à déshumaniser grandement la profession.
Car comment justifier qu’alors que la présence de ces soignants soit essentielle aux patients (souvent profondément isolés), ceux-ci ne puissent en réalité leur consacrer que quelques minutes ? Quelques très courtes minutes, invariablement ponctuées de stress, de fatigue et d’impatience … Ce qui conduit de nombreux soignants à s’insurger contre ces modalités de travail presque mécaniques et peu respectueuses du patient. Et ce d’autant plus que la plupart des infirmier(e)s choisissant ce métier le font justement à cause du contact avec l’Autre, dans le but de pouvoir aider leur prochain. Et souhaitent bien évidemment pouvoir l’exercer avec bienveillance, disponibilité et prévenance. Les conditions de travail en hôpital étant ce qu’elles sont ; cette attente fait le plus souvent figure de simple vœu pieux. Ce qui décourage de plus en plus de soignants. Lesquels optent pour le libéral afin de pouvoir redonner plus d’humanité à leur profession … ainsi qu’à leur quotidien.

Echapper à la gestion de l’administratif.

De plus, exercer en tant qu’infirmièr(e) libéral(e) est aussi un bon moyen de minorer la partie administrative du métier, au contraire de l’hôpital où l’on impose souvent aux soignants d’être multitâches. En effet, il est possible lorsque l’on exerce en libéral de s’adjoindre une personne spécialement formée pour effectuer ces tâches. Et se concentrer ainsi sur la partie essentielle de la profession. Mais l’on peut également opter pour un logiciel adapté qui gérera tout cela en un minimum de temps et avec toute l’expertise d’un professionnel. Deux approches qui permettront au soignant de se consacrer davantage à ses patients. Eux qui sont finalement l’essence même de ce beau métier …

Dès lors, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le libéral attire de plus en plus de soignants, au détriment de l’hôpital …

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