Pourquoi exercer en libéral ? Partie 1/2
De nos jours, les infirmiers et infirmières libérales ont le vent en poupe. A tel point que l’on en compte quelques 80 000 aujourd’hui alors qu’ils n’étaient que 40 000 à opter pour ce mode d’exercice dans les années 80. Par conséquent, ce nombre a doublé en 40 ans ; ce qui est le signe d’un engouement considérable pour la pratique libérale. Or, cela se comprend aisément. Car la pénibilité du travail des soignants en hôpitaux est régulièrement pointée du doigt et incite nombre d’entre eux à passer au libéral. Malgré la sécurité inhérente à la nature salariée, qui se trouve finalement méprisée au profit de considérations jugées plus essentielles. Parmi lesquelles :
Davantage de liberté.
En premier lieu, c’est la liberté que le soignant prise le plus dans le système libéral. Cela parce que ce statut particulier lui permet de gérer lui-même sa patientèle. Ainsi que ses horaires de travail, afin de les adapter le plus possible à son quotidien. Ce qui permettra notamment de maintenir une stabilité familiale pour ceux qui le souhaitent. En outre, au contraire du travail en hôpital où les soignants sont déployés selon les besoins de l’instant ; un soignant exerçant son activité en libérale peut planifier ses journées sur plusieurs mois. Ce qui est tout de même beaucoup plus agréable.
Un véritable gain monétaire.
De plus, il est à noter qu’exercer la profession d’infirmier(e) à l’hôpital ou en libérale ne revient pas au même en terme de gains financiers. En effet, un infirmier ou une infirmière libérale ayant un peu d’ancienneté dans le secteur peut gagner jusqu’à 3000 euros par mois. Voire davantage, selon les actes médicaux effectués. Et cela relève du fait que ces professionnels de la santé (au contraire de ceux officiant à l’hôpital) ont une patientèle bien établie, faisant régulièrement (voire quotidiennement) appel à eux. Surtout lorsqu’il s’agit de personnes âgées. De plus, il n’est pas rare que les patients conseillent à leurs amis et relations un soignant dont ils ont été satisfaits. Ce qui contribue encore à élargir le réseau de ces derniers.
Dès lors, il n’est pas étonnant que de plus en plus de soignants envisagent de poursuivre leur carrière en libéral. Et ce d’autant plus qu’ils sont également régulièrement confrontés à des problématiques administratives et à un sentiment de mal-être au travail. Ce qui entraîne nécessairement un profond désamour du travail en hôpital …
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